L’enfant qui s’ouvrait enfin au monde qui l’entoure

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Bébé luciole a toujours été un sauvage. Un vrai. Ne t’avise pas de le prendre dans les bras, ça ne sert à rien, il hurlera, se débattra et rendra la tache tout simplement impossible.

Bébé luciole c’est ma sangsue. Un petit truc qui se colle à moi et qui n’accepte quasi que mes bras.

Son papa a mis plusieurs mois avant de pouvoir enfin le prendre dans les bras. Bébé luciole ne voulait vraiment QUE moi. Les 3 premiers mois de sa vie ont d’ailleurs été très dure car je ne pouvais le confier à personne. Même son père me le ramenait dépité au bout de 15 minutes car il ne faisait que pleurer avec lui.

Petit à petit bébé luciole a accepté son papa. Pas le choix je crois. Désormais il l’adore et est le premier à venir lui faire la fête quand il rentre du boulot.

À la crèche ça a été franchement compliqué. Voilà deux bons mois qu’il ne pleure plus quand je le laisse mais avant c’était l’enfer. Il s’agrippait à moi et hurlait dès que je devais partir. Je ne vous dis pas le temps de l’adaptation. Désormais il n’y entre pas tel un pacha, il s’agrippe toujours à moi mais ne pleure plus quand je le mets dans les bras de la dame qui s’en occupe.

Et puis un jour, comme ça subitement, bébé luciole s’est ouvert au monde. Un déclic et hop. Il a réalisé qu’autour de lui il y avait aussi des gens plutôt cools qui pouvaient eux aussi très bien s’occuper de lui et le faire rire.

Comme ça du jour au lendemain il a enfin accepté les bras des autres mais attention, il faut que ça soit des gens qu’il connaisse un minimum ! Attendez quelques minutes et il sera même capable de vous décrocher son plus beau sourire et entourer ses petits bras autour de votre cou

Bébé luciole c’est un sérieux, un réfléchi. Il ne donne pas son amitié facilement attention, il faut la mériter et faire preuve de patience !

Avant de partir à Londres sans lui j’avais peur, peur qu’il refuse de rester avec ses grands parents, peur qu’il pleure et vive mal le faite que je parte, sans lui.

Et puis je dois vous avouer quelque chose. Je crois qu’on a enfin coupé le cordon. Je crois que ça y est, en partant bébé luciole a compris que je reviendrais. Il a saisi qu’il n’avait plus besoin de me retenir autant et ça fait du bien. Je sais désormais que je pourrais le confier si besoin. Je n’ai plus cette crainte de le voir hurler et se débattre si je dois le laisser. Bébé luciole a enfin compris qu’il n’y avait pas QUE moi dans sa vie et pourvu que ça dure !